Né de la musique

Pénombre, nuages, pluie, caché du
soleil pour toujours. Je ne pourrai plus sentir sa douce caresse sur
ma peau, sa chaleur. On m'a enlever ce privilège pour m'en donner un
autre, s'il en est un. L'immortalité. Seul et tourmenté. Condamné
a errer sans pouvoir trouver un jour le repos éternel. Encore, si
j'avais eu une compagne, un être à aimer, peu être le temps
m'aurait-il parut moins long et les secondes s'écoulerait plus vite.
Mais chanceux comme je l'ai toujours été, cette honneur ne m'a pas
encore été donnée. Oh, il ne faut pas s'en faire...J'ai eu
plusieurs conquête, des histoires d'une nuit ou quelques jours tout
au plus. N'ayant trouver l'amour, c'est la musique qui l'a remplacée.
Et c'est à cause de la musique que cela a commencer.

La nuit tombait sur le monde d'Azriel.
Le lac prenait son air sombre et mystérieux et le vent frais du soir
soufflait dans les branches, inspirant de douce mélodie à l'oreille
du jeune homme. L'ombre s'installait après cette journée nuageuse.
Le soleil ne pointant pas le bout de son nez, Azriel avait pu passer
la journée dehors.

Assis là, comme à l'habitude,
Azriel écoutait les bruits environnants de la forêt. Tous ces
murmures lui donnait l'inspiration nécessaire à l'écriture de sa
musique. Plusieurs pages noircies s'étendaient autour de lui,
certaines plus loin, emportées par le vent. Douces balades à la
mélancolie certaine ou symphonie empreinte de sentiments et de joie,
Azriel aimait la musique plus que tout, plus que lui même
certainement. Depuis quelque temps d'ailleurs, il passait chaque jour
à en écrire soit le jour mais surtout la nuit.

Et c'est à ce moment la qu'elle
arriva. Son entré fut plutôt dérangeante, empêchant le jeune
homme de finir sa nouvelle symphonie. En effet, c'est en courant
qu'elle heurta le pauvre assit sous son arbre.

-Mademoiselle, êtes-vous blessée?

Azriel s'était lever. Il tendait
maintenant la main à la jeune fille qui s'était étendue de tout
son long devant lui.

J’avais les idées sombres, même un peu trop sombres, depuis quelque temps déjà mon corps se métamorphosait, pas physiquement, je ne parlais pas de la bête qui habitait en moi… enfin peut-être que si. Depuis quelque temps la Nao gentille et douce n’était plus… Eh bien oui j’y étais encore, mais il m’arrivait parfois de perdre les boules et de devenir une autre personne qui ne cherche qu’à tuer… ou simplement faire souffrir les êtres qui se trouvait autour de moi. J’étais devenue complètement folle, mes rêves m’envahissaient de plus en plus, c’est rêve ou plutôt ses cauchemars, c’est interminable et diabolique cauchemar était tout aussi terrifiant les unes que les autres et je ne s’avais pas pourquoi cela m’arrivait. C’était comme si un grand malheur tournait autour de moi, comme si quelqu’un voulait s’emparer de mon âme et l’enfermer solidement à double tour. Je m’infligeais quelque claque sur le visage pour oublier ses horribles penser puis continua de marcher, mais où? … Je ne le savais même pas moi-même.

C’est alors que mon poing se dirigeait ver le tronc d’arbre à proximité. Je le cognais assez fort pour faire saigner mes jointures, je voulais enlever toutes ses idées noires qui se bousculaient dans mon esprit, et puis le deuxième poing arriva, je cognais et cognais toujours, et de plus en plus fort… je me foutais que cela me fasse mal, en fait cela me faisait plus rire que d’autre chose. Eh voilà je tombais peu à peu dans une sorte de folie qui m’empêchait d’être moi-même. Après quelque minute à m’infliger ses blessures je tombais au sol, puis me recroquevillait sur moi-même et commençais à pleurer.

-NHA, MAIS POURQUOI…!?!?!

C’est alors que je me redressais puis m’adossait à un arbre qui était à proximité, puis leva mon regard ver le ciel. Mes mains dégoutaient et saignaient abondement, on pouvait déjà remarquer une petite flaque naître au dessous de moi. Je soupirais… un soupire qui voulait tout dire, un soupire de souffrance, de tristesse. Je restais a mon arbre encore quelque minute, puis je me redressais, puis partis à courir, comme je n’avais jamais couru, je poussais ma limite et cela de plus en plus. Je ne regardais plus ou j’allais n’y sur quoi j’atterrissais mon corps et mon âme ne m’appartenaient plus, jusqu’à ce que mon pied heurte une roche et que j’atterrisse directement sur une personne, où plutôt un homme.

-Aie... Aie… Aie….. Ma tête

J’étais maintenant étendue au sol, sur le long avec des petites étoiles qui tournaient autour de ma tête. J’étais complètement dans les vapes, jusqu’à ce que les paroles de l’homme viennent heurter mes oreilles. Il me demandait si j’allais bien. Je me redressai sur ses paroles, puis prit un air de gamine que ne sais pas par ou allez.

-hum… je crois que oui je vais bien et que non je ne suis pas blessée.

Puis je reniflais subtilement les environs puis sentis cette odeur si familière à mes narines, ceux que je côtoyais tous les jours.

-Tes de ma race a se que je vois?

Puis j’entamais mon petit sourire de tous les jours en lui présentant ma main en signe de salutation.