Le Cercle Des Immortels Un monde de destruction entre vampire et démon. |
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| L'âme de sang détective (PV Louanne) | |
| | Auteur | Message |
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Keiji Okane Malkavian
Nombre de messages : 66 Age : 33 Maître De : Personne pour le moment... Esclave De : Personne et il n'y aura jamais de nom d'inscrit ici... Date d'inscription : 07/09/2008
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| Sujet: L'âme de sang détective (PV Louanne) Sam 6 Fév - 7:27 | |
| ~[- Le sang Protection de notre liberté De nos pouvoirs Et tellement délicieux-]~ Cette soif…
Je la sentais, j’en avais toujours de plus en plus envie, c’était le désir qui me rongeait depuis tellement longtemps. Chaque fois que je prenais une nouvelle fois de ce nectar de dieu qui me rendait si puissant, dans l’âme et dans mes capacités physiques. Je planais au dessus de toutes les lois qu’un vampire pouvait avoir, pouvait imposer sur qui que ce soit. Ce goût tellement divin bouillonnait dans les veines de mes assaillants juste avant que je m’empare de mon repas et que je retrouve bonheur. Autrement dit, lorsque j’étais en manque, je redevenais cette bête que tout le monde déteste à cause de son côté sadique, mais pourtant j’ai apprit tant de chose à cause de lui, comme de garder un cœur d’enfant est probablement une des meilleures choses qu’il soit arriver à un vampire d’avoir. Il permet d’être toujours curieux sans vraiment avoir conscience des dangers, je n’ai pas peur.
La vue de tous ces gens, la vue de cette grande ville m’émerveilla, je pourrai enfin assouvir ma soif, dont cette dernière avait grandement agrandit pour me donner l’impression d’être en plus grand manque, mais heureusement le moment où je me sentais bien était tellement plus long! Chaque pas utilisait cette force, cette caractéristique qui était enfouit en moi et que je retrouvais qu’avec ce sang. Je pouvais donc dire que ma vie en dépendait maintenant que je voyais cette ville.
Lorsque je pénétrai dans ce grand territoire, je sentis le bien être envahir mon âme, mon corps comme s’il cherchait à m’apaiser et à me changer, pour devenir quelqu’un d’autre que moi. Lorsque je me sentis devenir quelque chose d’autre, j’eus peur et combattis, jusqu’à ce que cette pression devienne moins importante pour moi, ou encore qu’il ait disparu complètement. Ne faisant plus pression pour devenir quelqu’un de gentil, la soif s’agrandit encore plus, j’avais utilisé une grande quantité d’énergie et mon corps commençait à souffrir, j’avais mal mais je ne pus faire autre chose que de supporter la douleur qui grandissait en moi. La seule pensée d’être une nouvelle fois quelque chose que je ne connaissais me terrifiait. J’avais réussit à contrôler cette bête en moi avec beaucoup d’entraînement, je demeurais pas moins normal pour les yeux des inconnus. J’étais tout à fait normal, pour moi, mais chaque regard désapprobateur de mes phrases, pourtant elles avaient tout plein de sens, me prouvais que je n’avais pas ma place dans ce bas monde. Je me devais de trouver quelqu’un comme moi! C’était ma mission maintenant. Alors je m’efforçai de rester moi le plus souvent possible!
Les passants me regardait bizarrement, j’avais l’air de vouloir leur sauter dessus et de leur prendre le sang que je convoitais à la toute fin de mon périple dans cette ville. Pourtant, j’avais l’air encore plus étranger, comme si tout le monde avait subis cette transformation où on devenait une autre personne que soit même. J’arrivais tout simplement pas à croire qu’il y avait des personnes qui n’ont pas put supporter cela, ça me fit rire en plein milieu d’une foule. Finalement, ils étaient bien imbéciles de penser qu’être différent des autres est une mauvaise chose. J’étais conscient que je passais toujours pour un fou, même à mettre un pied devant l’autre. J’avais ces yeux rouge ronger par la soif, mais personne n’osait m’interrompre et me dire que je n’avais pas d’affaire ici. Peut-être s’attendaient-ils à ce que je devienne comme eux…
~[L’enfant Ce tout petit être Capable de nous ouvrir le cœur Ou d’y enfoncer l’arme de notre mort]~ Que du désir pur…
J’avais prit tout mon temps pour rester dans un apparence humaine adulte, mais mon cœur et ma tête restèrent tout deux des enfants, je ne sais pas encore pourquoi je m’attache encore autant à cette partie de ma vie, peut-être m’a-t-elle marquée par ma transformation psychologique? En effet, j’étais née vampire, donc je n’avais pas de changement brutal dans mon existence autre que mon changement de pensées. Mais, comme toutes choses, il y a ses bons côtés d’être un enfant.
Lorsque je remarquai un jeune homme assit sur un banc, je m’approchai de lui tout curieux d’apprendre qui il était et comment je pourrais me délecter de son sang qui avait l’air si frais. De loin, j’aurais pu croire que c’était un homme normal, même peut-être un vampire. Son attitude de rester seul, son regard perçant qui semblait perdu dans le vide du sol, son torse nu, il n’avait pas peur des prédateurs. À moins que pensait-il qu’il serait en sécurité ici alors que tout le monde ne se ressemblait pas. Cela m’intrigua, j’allai à sa rencontre.
Lorsque je m’approchai de lui, il n’osa même pas me regarder, mais cela me fit plus sourire que d’autre chose. Me penchant pour mieux contempler son visage et non ses cheveux de jais qu’il avait mit derrière sa tête, il les avait attaché en queue de cheval. Son regard ne voulu pas entrer dans le mien, j’avais envie de comprendre un peu pourquoi et c’est là que je fus le plus fasciné, est-ce que cette chose avait des émotions? Pourquoi pas tenter de savoir avant de rendre grâce à mon comportement d’animal, de vampire? Je pris son visage de ma main droite, le forçant à me regarder et je fus éblouit par son regard. Il était… Tellement magnifique de voir qu’un tel regard pouvait percer les défenses mentales d’une personne, c’est ce qui m’insista à continuer ma recherche. Un sourire se dessina sur mon visage alors que je le relâchai.
Je pris donc place près de lui, essayant de me mettre au même niveau que lui pour mieux le comprendre. Une question explosa dans ma tête : Pourquoi? J’avais l’impression que même si je me mettais à le crier, que je le criais chaque seconde, que je ne l’aurais jamais assez dit pour qu’il puisse me comprendre. C’est alors que je me dis qu’il serait peut-être temps de le questionner pour comprendre…
-Bonsoir! C’est bizarre de rester ici non? Qu’est-ce qu’une personne comme toi vient faire ici? C’est pour l’argent? Les filles? Les émotions?
Je me contentai de rire, tentant tant bien que mal d’essayer de le faire réagir un peu, tout ce que j’arrivais à avoir c’était seulement qu’il commençait à avoir peur, peut-être était-il trop timide pour comprendre ce que je pouvais dire… C’est alors je j’essayai une deuxième tentative, qui ne put sortir de ma gorge alors qu’elle arriva…
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| | | Louanne Von Britania
Nombre de messages : 38 Age : 34 Date d'inscription : 05/02/2010
| Sujet: Re: L'âme de sang détective (PV Louanne) Mar 9 Fév - 2:00 | |
| La journée avait été calme. C’était une belle journée, chaude et humide comme j’aimais. Louanne avait paressé au lit sans vraiment en avoir besoin, seulement car elle en avait envie. J’étais resté avec elle, blottie dans son dos. Je ne me suis jamais habitué à dormir autant en une nuit, surtout car dans une cage, l’inconfort nous réveille dès que le sommeil nous emprisonne. Il faisait drôlement chaud même lové contre une statue froide comme la pierre. J’avais le visage caché dans ses cheveux auburn et j’ai profité de ce moment de répit qu’elle m’accordait surement involontairement.
J’ai décidé de me lever vers les onze heures trente et j’ai enfilé un pantalon de toile blanche. J’avais le sentiment de perdre mon temps dans ce lit de velours rouge sombre. C’a m’avait toujours fait un peu peur cette couleur, celle du sang qu’on m’enlevait régulièrement et de façons que j’avais la permission de détester. J’ai caressé sa tête d’un geste de la main et je l’ai regardé dormir, roulé en boule sur un fauteuil adjacent à la grande fenêtre de la chambre. J’ai observé tout ce qui se passait à l’extérieur, les servants qui s’affairaient à nettoyer, faire paitre les chevaux et faire courir les chiens. Il y avait aussi quelques enfants curieux de savoir ce qui agitait tant cette grande cour qui appartenait à une seule personne. Ma maitresse.
Pour certain, le fait que je trouve Louanne attirante d’une façon puissante et si sensuelle étaient des attitudes incorrecte pour un esclave. Mais en fait, ce n’était pas moi qui agissais comme si nous étions en couple ! Mais bon, j’avais cette permission spéciale qui m’était dédiée spécialement et j’aimais me sentir important aux yeux de Louanne. Je l’aimais, ca c’était certain, mais elle, c’était encore à voir... Elle avait trop d’orgueil pour être avec un esclave sans qu’elle ne le justifie. Je détestais comment elle me rabaissait constamment. Comment aimer une personne qu’on aime d’une façon incontrôlable mais qu’on déteste à la fois ?
Elle c’est réveiller quinze minutes plus tard et c’est extirpée du lit en passant une main dans ses cheveux qui avait débouclés pendant la nuit, sous le poids de sa tête. La maitresse me regardait avec des yeux fâchés, mais doux à la fois. Je crois qu’il y avait toujours cette lueur de cruauté dans ses prunelles émeraude. Elle a pris ma main et nous sommes allés dans la salle des bains. Ca me rendait nerveux d’y aller, surtout car c’était le seul moment ou nous étions nus comme des vers. Car non, moi et Louanne ne couchions pas ensemble. Ces choses là ne l’attiraient pas. En tout cas, pas avec moi. Ou peut-être que oui, mais elle ne le montrait pas.
Je me suis glissé dans l’eau bouillante en premier, sentant son regard détailler mon corps et le rouge me monter aux joues. Et pas à cause de la chaleur. Elle a laissé tomber son peignoir de satin noir sur le sol et c’est avancé elle aussi. J’aimais le roulement de ses hanches est le mouvement de ses épaules qu’elle faisait quand elle marchait. C’était un roulement que j’adorais, trop, tellement.
Vers les 21h du soir, nous étions allés dans la chambre après avoir été chacun de notre coté. Quand à moi, je ne quittais jamais le domaine donc j’aidais aux cuisines ou a nettoyer les dédales de couloirs. J’avais donc aidé une autre esclave à nettoyer et j’étais remonté aux appartements de Louanne. Elle écoutait la télévision sur un poste qui ne disait rien de vraiment intéressant. Elle la éteinte quand j’ai franchis la porte, le sourire cruel que je ne connaissais que trop sur les lèvres. C’a voulait dire trop de choses. Les cernes violets peinturés sous ses belles prunelles turquoise confirmaient son besoin de sang. Elle en avait besoin.
Je me suis assis sur le lit à coté d’elle et je l’ai prise dans mes bras, la serrant contre mon corps tiède. Le contact de sa joue froide, quasi gelée, sur mon épaule nue me fit frissonner. Ses cheveux roux caressait les cent milles cicatrices que j’avais au cou et qui disparaissaient une a une. Comme à plusieurs reprises, elle caressait mon vente de ses doigts fins, dessinant mes abdominaux relâchés. J’avais les yeux fermés, angoissé. Je détestais cette douleur qui me perçait les tympans et qui m’empêchait de penser. Je me demandais même si je ne criais pas sans le savoir.
Après ce qui semblait des heures, elle à relever doucement la tête vers moi, plongeant son regard de tueuse dans le mien. J’ai, encore une fois, frissonné. Elle c’est assise sur le lit, les fesses sur les talons, à m’observer, mort de peur à l’intérieur mais d’une apparence calme comme à mon habitude. Elle n’a rien dit. Elle à seulement enfoncé ses petites canines dans ma chair et sur le coup, j’ai agrippé sa chevelure rousse sur sa nuque en serrant les dents. Je savais que cet état de panique faisait pomper mon sang et risquait seulement de me tuer plus rapidement, mais comment ne pas avoir peur ? Je l’entendais avaler mon sang et mon cœur qui battait comme un fou contre ma poitrine. J’aurais même pu croire qu’elle me l’avait mit sous l’oreille, la vilaine.
La douleur fût intense, presque insensée mais je n’ai pas bronché. Je suis resté dans la même position crispée quand elle à laisser mon cou en paix. J’avais déjà la sensation de fatigue qui m’avait prise. Quand elle prenait de mon sang de cette façon, j’avais ensuite l’impression de ne pouvoir rien avaler sans le dégobiller sur le champ. Je ne voulais que dormir. Mais cette nuit là, j’avais déjà trop dormi, mon corps n’en pouvait plus.
Je suis quand même resté blottit dans les draps de velours de mon coté, mais je pouvais savoir que Louanne était blottie contre la courbe de mon dos. Elle faisait toujours ca, comme si elle s’avait que ca allait me réconforter. Je m’étais habitué à ces cruautés de ce genre mais j’avais encore peur de ce qui arrivait. Car je s’avais que j’allais avoir mal. Toujours.
Je suis allé marcher dehors vers une heure du matin, la tête vide et les genoux flageolants. J’adorais le parc. Depuis que j’avais 14 ans, je l’avais toujours trouvé fascinant. Surement car à mes 5 ans, j’étais resté dans une cage jusqu’à être acheté sans pouvoir en profiter. À 18 ans, je restais assis dans mon coin à regarder ce dont j’aurais pu jouir voilà quelques années. Je n’avais pas trouvé la force de vêtir autre chose que mon pantalon de toile du matin tant j’étais courbaturé. Un peu comme on court pendant des heures et qu’on se réveille le lendemain avec des douleurs aux muscles qu’on ne savait même pas l’existence. J’ai marché un moment, mes pas suivant le rythme ralentit de mes battements qui résonnaient dans mon cerveau et dans mes poignets. Sans savoir pourquoi, je les ressentais plus intensément à ces deux endroits de mon anatomie.
Je me suis assis sur un banc du parc, la tête appuyée sur les mains et les yeux fermés pour relaxer un peu. Le froid de l’objet m’a fait la même sensation que le corps de Louanne qui se collait au mien. J’y suis resté une heure trente à ne rien faire que de fixer le sol, mes globules rouges se reformant dans mon corps. Mes cernes devaient c’être creusés encore plus.
Ensuite il y eu un jeune homme avec les cheveux foncés et l’allure étrange, un peu gringalet. Je n’avais drôlement rien à faire de ce qu’il me disait. Si bien que je suis resté le regard fixé au sol, à ne rien penser, un peu comme un idiot. Il a dit quelque chose, mais quoi ?
Et Louanne est arrivée, les prunelles me fixant doucement. Elle devait se demander ou j’était passé ce soir, surtout que je n’étais jamais sortit après l’avoir nourrie. Ce soir c’était différent. Le vampire c’est planté devant moi et j’ai relevé les yeux vers elle. Mais il y avait toujours cet homme à mes cotés. Je suis resté silencieux, Louanne aussi. Je crois qu’elle dévisageait le garçon. | |
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