Une lettre donnant rendez-vous à deux amants cachés...

Comme le nez de sa compagne était tout près de ses oreilles, il pu entendre sa respiration qui changeait énormément. Il attendit encore un peu, car cela ne laissait pas beaucoup savoir ce qu'elle en pensait, et quand il vit qu'elle appréciait, le même sourire sadique qu'il avait plus tôt revient sur ses lèvres, c'était une facette de lui qu'elle n'avait que peu connu, que normalement seul ses victimes pouvait voir. Bien sûr, il gardait encore tout son jugement et ne lui faisait que de petit mal, pour que cela reste agréable.

Rapidement, une des mains de son amante se positionna sur son dos, l'autre restant sur sa tête. Quand il sentait qu'elle faisait une forte pression, il s'arrêtait pendant un petit peu de temps, la laissant reprendre sa respiration, pour recommencer après. Puis elle fini par venir reprendre sa tête, pour ravoir ses lèvres. Il lui rendit le baiser, laissant leur langue se mélanger une nouvelle fois, prolongeant le moment durant un certain temps.

Le baiser fut arrêté pour qu'ils reprennent leur respiration. Il plongea à nouveau son regard dans le sien, voyant ce qu'il cherchait, il déposa un rapide baiser sur les lèvres de Kazahana. Il retourna dans le creux de son cou, recommençant à la mordre doucement, le cou et les épaules durant un moment. Avec son autre main, il pinçait faiblement les mamelons de son amante, allant les mordre un peu à l'occasion. Il finit par reposer le bassin de celle-ci, gardant toujours le même rythme toute fois.

Peu après l'avoir déposé, il arrêta son manège. C'était autant amusant d'infliger de la douleur que d'en recevoir, mais il voulait aussi savoir si elle n'avait pas envie de tenter autre chose. Malheureusement, elle n'était pas tomber sur un démon très original, ni même très habituer de ce genre de situation. Il se contenta de revenir l'embrasser avec passion, pour ensuite laisser ses yeux plonger dans le regard de Kaza. Si elle voulait faire quelque chose, peut importe quoi, il la laisserait faire, il voulait seulement qu'elle se plaise autant que lui de cet instant.

Arbagon su parfaitement s'arrêter quand il le fallait, mettant un terme à cette petite partie, en faisant comme cela une expérience sympathique qui ne devait pas se prolonger plus que ça. Reprenant des pratiques plus 'conventionelles', qui n'étaient vraiment pas déplaisante non plus.

La jeune femme était comblé mais commençait aussi à ressentir une lègere fatigue. Quelque chose de simple, baigant dans les langoureux baisers et les tendres caresses lui convenaient parfaitement pour le moment.On ne pouvait pas dire qu'ils n'en avaient pas profité. Elle se contenta de soutenir son regard tout en l'embrassant, rien de plus. Elle était contre lui, partageait cet instant avec lui et rien ne lui complaisait mieux. Les moments qu'ils venaient de partager avaient été parfait, il n'y aurait eu besoin de rien de plus ou de moins, juste ce qu'il fallait pour que nos deux amants expriment leur passion l'un envers l'autre, offrant et recevant tous les sentiments de l'autre.

Les mains de Kazahana déscendaient et remontaient tranquillement et délicatement le long des côtes de son amant, se contentant parfois d'a peine l'éffleurer. Les moments qui s'annonçaient allaient être un peu plus tranquille, leur deux corps uni, profitant dans une tendresse et d'un moment plus calme de chaque contact. Procurant ainsi, sans spécialement le chercher, de nouvelles sensations après ce passage que l'on porrait qualifier d'un peu plus torride. Ils étaient si bien, tous les deux, allongés l'un avec l'autre, partageant leurs amours...

Le tout redevint plus calme, il voyait bien qu'elle était fatiguée, ce qui était compréhensible après ce qu'il lui avait infligé. Il lui rendait ses baisers, continuant à promener agréablement ses mains sur le corps de Kazahana. Cela semblait spécial après ces derniers moments plus ... sadique ... qui lui avait toute fois apporter ce qu'il avait eu besoin. Leur corps qui glissait l'un sur l'autre avec la sueur était aussi très agréable, la sérénité du moment, leur respiration que revenait un peu plus normal, bien que la sienne soit toujours légèrement saccadée, le calme et l'amour, tout cela était si intense.

Cela dura longtemps, comment? Il ne savait pas, mais il savait qu'il était plus que combler par ce qu'il venait de vivre. Il ralentit doucement la vitesse de son bassin, jusqu'à s'arrêter. Il embrassa langoureusement son amante avant de doucement se retirer d'elle, sans arrêter le baiser, toujours coller contre elle. Il savait que le moment était aussi mal, sinon plus, adapter à une vie où un enfant, de plus bâtard, serai présent. Il ne voulait pas pour autant quitter le corps de Kazahana, un peu déçu que tout soit terminer.

Il se retourna sur le dos, apportant celle-ci sur lui, posant une main sur sa tête, pour caresser ses cheveux. Il respirait profondément, son torse soulever à chaque inspiration, et la regardait dans les yeux, il l'aimait tant. De toute façon, il n'était pas presser de partir, il pouvait rester dans cet endroit jusqu'au lendemain s'il le voulait. Il n'osait pas parler, la peur de briser un moment si beau, alors qu'il pouvait sentir en entier ce corps sur lui. Son autre main se posa sur ses fesses et se promena lentement de celles-ci à ses jambes.

Le tout se finit dans le calme et la douceur, n'enlevant rien aux moments précédent. Pourtant leurs corps restèrent en contact l'un et l'autre, finalement ne voulant se quitter, profitant toujours de ces contacts qui leur avaient tant manqué.

Délicatemennt Arbagon fit pivoter le tout, pour que ce soit kazahana qui se retrouve dessus. Ses caresses, leurs regards étant en somme toute très agréable, le tout ponctuait de ces grands baisers.

Au bout d'un moment, la jeune femme, sans quitter l'étreinte de son amant, glissa lègèrement sur son côté droit, pour se retrouver à moitié couché sur le lit et sur lui. Entouré par le bras droit d'Arbagon, laissant les siens vagabonder sur son torse. Il n'y avait encore eu aucune parole... Pourquoi, ni l'un ni l'autre ne semblait savoir y répondre ni vouloir s'y risquer de peur de briser peut être les moments qu'ils venaient de vivre. Tout était calme, la jeune femme avait sa tête posé à la jonction de l'épaule et du bras de son amant, ayant ainsi le loisir en bougeant un tout petit peu de déposer de petit baiser à l'orée de son cou ou juste à côté de ses lèvres.

Tout était calme, chacun semblait perdu dans ses pensées, baladant ses mains un peu plus 'machinalement' cette fois sur le corps de l'autre. A ces situations n'étaient pas forcément les meilleurs, penser, commencer à s'inquiter pour la suite... Rien de très bon pour nos deux amants qui allaient une fois de plus obligatoirement devoir se quitter. Il ne fallait pas y penser maintenant. Kazahana bougea, pour se retrouvre à plat ventre sur le lit, son bras droit sur le torse de son amant et en appuie sur son bras gauche. Elle plongea de nouveau ses yeux dans les siens, avant d'approcher doucement son visage du sien pour lui murmurer à quelques millimètres de ses lèvres avant de l'embrasser :

"Je t'aime..."

Kazahana glissa doucement sur le côté, posant sa tête sur son épaule, à la jonction de son cou. Il sentait de moment à autre les doux baisers de celle-ci. Bien que leurs mains agissaient de façon plus machinale, le tout était quand même pas si mal. Il tentait de ne pas trop penser à la suite, il pouvait encore rester avec elle un bon moment, de toute façon, à quoi cela servait de ce tracasser avec tout ceci? Il luttait pour ne pas laisser ses pensées noires l'envahir.

Pourtant il y fut bien obliger. Il entendit son amante lui murmurer les mots 'je t'aime', ce qui lui déclencha une réaction de penser en lui. Il passa une main sur sa tête, lui rendant le baiser, perdu dans ses pensés. Quand il serait le temps, il partirait et la laisserait seul ici, car ces paroles peu avant le début de leur ébat, lui laissait savoir qu'elle ne voudrait pas qu'il reste à ses côtés. Pourtant, il ne voulait pas l'abandonner encore et elle ne le rejoindrait pas, cela était sûr. Il relâcha sa tête, leur laissant reprendre leur souffle. Que dire, bien qu'il soit en général habile avec les mots, là, il n'en trouvait aucun.

" Moi aussi je t'aime et sache que ma vie t'appartient, je la laisse entre tes mains. "

Les paroles de sa collègue résonnait dans sa tête : ' fait bien attention dans ce que tu fais, tu pourrais être l'instrument de ta propre destruction. ' Cette amour le serait-il? Non, il avait retrouvé sa vie grâce à lui, ce n'est pas cela qui le tuerait. Il venait de dire à celle qu'il aimait qu'elle pouvait lui demander ce qu'elle voulait et faire de lui ce que bon lui semblait, il n'avait jamais eu plus confiance en quelqu'un, qu'en elle.

La réponse de son amant était tout ce que l'on pouvait rêver de mieux, seulement pas sur tous les plans. Il lui affirmait clairement être limite l'instrument de ses désirs à elle, une personne qui ferait tout ce qu'elle pourrait lui demander... Elle avait déjà assez de mal à veiller sur sa propre vie et avoir la responsabilité de celle d'Arbagon, cela n'était pas possible. D'autant plus qu'elle s'en voudrait si jamais il devait lui arriver quelque chose par sa faute. Il avait peut être aussi un peu trop foi et confiance en elle, non pas qu'elle puisse envisager de nouveau de rejoindre le camps qu'elle venait de quitter, mais seulement dans ses actes même. Comment pouvait elle être sûre et certaine de ses actes dans des moments pareils ?

Bref, il fallait pas qu'elle y pense, de peur de miner les précédents instants qui c'étaient passé entre eux et qui avaient été presque magiques...

La jeune femme se rallongea, passant presque à son habitude maintenant le drap sur eux deux, ne voulant quitter cette étreinte si réconfortante. Le silence était de nouveau de mise, c'était peut être mieux ainsi, pour le moment. Un instant pour que chacun puisse clarifier la situation, la regrettant peut être déjà.

Kazahana s'empressa pourtant de chasser ces mauvaises idées de son esprit, pour ne plus penser à rien, juste au calme qui régnait dans cet endroit, un calme qui lui avait grandement fait défaut ces derniers temps. Blottit dans les bras d'Arbagon, ses mains blanches sur son torse, elle ferma un instant les yeux, presque berçé par les respirations de celui-ci. Elle était si bien, sentant son esprit commencer à vagabonder dans une réalité plus vague et lointaine...

Il reprit Kazahana dans ses bras après qu'elle se soit allongée à nouveau. Il déposa un dernier baiser sur sa nuque, avant qu'elle ne s'endorme dans ses bras. Les couvertures par dessus eux, il trouvait réconfortant de la tenir dans ses bras, alors que tous deux s'assoupissait. Une vague de pensées le saisir alors, pourrait-il la laisser à nouveau? Il ne pouvait s'arrêter de s'imaginer le corps de son amante, par terre et sans vie, alors qu'il aurait pu être là pour l'en empêcher. Instinctivement, il se retourna un petit peu, passant son autre bras sur sa taille, comme pour la protéger, pour s'assurer que rien ne pourrait lui arriver.

Il regarda le corps assoupi de la jeune vampire dans ses bras, les traits détendu dans son sommeil, elle semblait si sereine dans son monde, ce qui lui donnait un certain charme. La respiration qui se déposait sur lui avait un rythme régulier, il sentait la fatigue qui ne cessait de l'emporter de plus en plus. Les précédents moments avaient été fort en émotion, ce à quoi il n'était pas habituer. Posant la main sur les doux cheveux blonds de Kaza, il se sentit sombrer lui aussi dans la noirceur du sommeil.

'...Aucun bruit ne transperçait autour d'elle...juste devant ses yeux se dressait une demeure qu'elle ne connaissait pas, tout était si tranquille et presque paradisiaque...un léger courant d'air lui carraissait la joue apportant avec lui une délicieuse odeur de fleur...pourant elle se retourna brusquement, quelqu'un venait de bouger dérrière elle...la jeune femme regarda attentivement les petits bosquets qui l'entourrait...il n'y avait bel et bien personne, elle fit de nouveau volte face et se retrouva alors nez à nez avec une silhouette...'

Kazahana se reveilla d'un coup dans un lèger sursaut. Elle c'était endormie et cela n'était qu'un mauvais songe. La jeune femme se retourna doucement, Arbagon semblait lui aussi avoir plongé dans les méandres du sommeil. Sans le reveiller, elle se dégagea doucement de son étreinte, renfila ses sous vêtements après s'être levée sans faire un bruit pour aller se chercher un verre d'eau.

Depuis combien de temps ils dormaient tous les deux, elle n'en avait pas la moindre idée, ce qu'elle savait c'est que cela fesait longtemps qu'elle n'avait pu dormir d'un sommeil aussi profond. La jeune femme s'assit en tailleur sur le second lit, après s'être entouré d'une couverture. Appuyée contre le mur, elle contemplait son amant endormi, qui lui était de dos.

Les pensées qu'elle avait mis de côté avant de s'endormir ne se génèrent pas pour revenir en force au devant de son esprit. Kazahana contemplait en même temps qu'en la faisant tourner autour de son doigt, la bague que lui avait offert Arbagon. Elle était vraiment magnifique... Fallait-il qu'elle s'eclipse d'ici maintenant, pendant qu'il dormait, pour lui assurer une certaine sécurité. Si elle partait comme cela, sans laisser de trace, il serait peut être un peu plus à l'abris des foudres de son frère. Elle trouvait quand même cette solution lâche et presque égoïste pour Arbagon. D'un autre côté il serait un peu plus protégé. Ou le contraire justement, ne se metterait-il pas en tête de la retrouver ? Cette situation était elle aussi plus que plausible, il n'accepterait certainement pas de plus la revoir... Kazahana leva les yeux au plafond, comment faire, tout était si compliqué ! Partir maintenant, elle ne s'en sentait pas vraiement la force, mais devoir le laisser partir dans quelques heures après une nouvelles vagues d'adieux, cela serait certainement mille fois plus difficile...

Il semblait falloir, de toute façon qu'ils mettent tous deux les choses au claires, en laissant certainement leurs sentiments de côté pour examiner les choses et ce qu'ils pourraient bien faire d'une manière lucide, pas en tant qu'amant mais bien de combattant de clan différent. De toute façon il était inconcevable de penser qu'ils pourraient rester ensemble, Arbagon par les liens qui l'unissait aux traqueurs, et Kazahana par le danger qu'elle représenté pour lui. A ce sujet là, il fallait peut être qu'elle le mette au courant de 'l'entretien' fortement houleux qu'elle avait eu avec son frère, pour qu'il sache à quoi s'attendre...

Tout cela était si compliqué, pourquoi leur histoire ne pouvait se dérouler sans encombre et simplement ? Enfin, cela faisait un bon moment qu'elle était perdue dans ses pensées, elle se leva pour aller s'assoir sur le bord su lit, à côté de son amant. Il dormait et semblait calme et appaisé, Kazahana se pencha pour déposer un lèger baiser au coin de ses lèvres avant de se redresser et de passer toujours très lègérement le dos d'une de ses mains sur son visage.

Il n'avait jamais vraiment rêvé, ses nuits étaient noires, froide et solitaire. Pourtant, il s'y sentait à l'aise, la calme et la paix régnait dans cet univers, il pouvait se détendre. Puis il sembla y avoir quelques chose de différent, avant qu'il ne rendre compte que de la chaleur était entrer dans cette endroit, quelque chose qui parcourait sa joue. Il garda les yeux fermer, s'il y avait eu un danger, il y aurait eu plus d'agitation, que pouvait bien être cette sensation, la forme se précisait de plus en plus. C'était celle d'une main, les images d'avant de s'être endormie lui revenu, la main de Kazahana. Il ne bougea pas d'un poil, restant ainsi.

Il savait que les prochains moment serait plus dure émotivement, pour les deux, si elle était encore là, elle voulait sûrement lui parler avant de partir, mais de quoi. Leur relation était compliquée et difficile, mais ils l'avaient toujours su. Il sentait Kaza assise à côté de lui, ces sens se réveillait eux aussi tranquillement, la couverture, la main. Il avait l'impression qu'une lame le transperçait, s'il avait su se refuser cette amour, comme tout personne rationnelle qui vivait comme lui, il n'aurait jamais causer tout cela à Kazahana.

" Je m'excuse, j'aurais du partir la première fois quand tu me l'avais dit. Je suis désoler de tout ce que tu subis, je ... "

Quoi dire d'autre, il voyait maintenant à qu'elle point il l'a faisait souffrir et cela le rendait soudainement triste. Il se retourna et prit la main de amante dans la sienne, toujours allonger sur le lit. Son regard alla se poser dans ses yeux, s'il l'aimait vraiment, il devait trouver un moyen de se faire oublier, c'était la seule solution.

Arbagon se reveilla tout doucement, ne bougeant presque pas. Il se contanta de lui prendre la main, la regarda dans les yeux et s'excusa, ce qui surprit beaucoup Kazahana. Au moment ou il hésita, elle prit la parole :

"Arrête, s'il te plait, cela n'a rien avoir... Les choses sont arrivées et on ne peut ni toi ou moi revenir dessus et même si on le pouvait je ne le ferais pas, cela discreditterait tout ce qui c'est passé entre nous..."

Elle prit une profonde inspiration, en effet comme elle s'y attendait, le moment ne s'annonçait pas particulièrement gai et agréable. Et la réaction de son amant n'était pas vraiment celle à laquelle elle se serait attendue, ne lui facilitant pas forcément la tâche. Elle poursuivi pourtant :

"Ecoute, dans ce que je vais dire, ne te vexe sur aucun point, laisse moi juste aller au bout sinon je n'y arriverais pas... Tout à l'heure quand je t'ais remise en garde contre ma famille, je ne t'ais pas tout dit. En réalité j'ai revue Nathan, il ma retrouvé il y a moins de trois jours, juste après que j'ai transmis le message pour que tu puisses l'avoir. Nous avons discutté et il m'a proposé de rentrer chez moi, libre de toutes ces menaces qui trône au dessus de ma tête. Seulement il y avait une condition pour que la Lune Rouge ferme les yeux sur mes agissements..."

Elle s'interrompit deux secondes, finalement ce n'était peut être pas une bonne idée de vouloir tout lui dire, elle aurait mieux fait de se taire, bref maintenant elle était quand même obligée de continuer.

"C'était un échange, toi contre ma pseudo relaxation. J'ai refusé, et les choses ont quelque peu dégénéré."

Elle montra sa lèvre fendue, Arbagon allait bouger, elle le prit de cours :

"Mon frère s'est emporté, ce n'est pas grave c'est compréhensible dans une telle situation, mais il m'a promit qu'il te mettrais la main dessus et qu'il te tuerait car pour lui c'est à cause de toi si je suis partie et que j'adhère à de telles convictions. Pour le moment je ne fais plus partie de la famille... En gros voilà les véritables raisons de ma requête de tout à l'heure, il ne t'as jamais vue, il connait simplement ton nom, ce que tu es et j'aimerais qu'il en reste ainsi. Un combat entre vous et vos intêrets personnels pour moi serait désastreux et je ne veux pas avoir à vivre ça ! Je sais que cela te passe complétement au dessus de la tête mais je ne te demande pas de ne plus faire ce que tu fais, juste de faire attention à ce point. Je veux pas te perdre.."

Ces derniers mots raisonèrent, et le timbre de la voix inquiet de Kazahana aussi... Elle tourna alors le dos à Arbagon, pour contrôler ses émotions avant de se retourner vers lui :

"Comprends-moi, que je ne veux pas que tout cela finisse là entre nous deux, mais je ne sais pas comment faire et surtout quoi faire ! Mais ne prends pas toutes les responsabilités de nous tout seul, on est deux dans tout ça. Et logiquement ce serait à moi de m'excuser, c'est moi qui te complique la vie, tu es un traqueur, tu as des obligations que tu dois certainement outrepasser pour être avec moi. Je respecte cette vie et je ne veux pas non plus que tu es des ennuies à cause de ça auprès de tes compagnons et de ton ordre. Tu ne pourras pas mener les deux choses de front correctement si tu culpabilises autant pour moi. J'ai besoin que tu te montres aussi déterminé que quand nous nous sommes rencontré, pas aussi froid par contre..."

Il écouta, il ne prit pas la parole, respectant sa demande. Oui, ils avaient passé de bon moment, mais ils étaient encore dans une situation très pénible et cela continuerait encore longtemps, tant qu'ils auraient ce genre de vie. La révélation de Kazahana le surprit, mais pas énormément, il se doutait qu'elle lui avait donner une mise en garde pour une raison quelconque, mais il s'était trop laisser emporter sur le moment. Son frère avait donc tenté de passer un accord avec elle. Le fait que sa vie y soit impliquée coulait de source, la Lune Rouge ne perdrait pas cette occasion, mais il ne pouvait accorder confiance en leur parole, son frère avait vraiment été trop naïf. Quand elle lui montra la blessure, il voulu faire un mouvement pour la réconforter, la prendre dans ses bras, mais elle le retint légèrement et reparla immédiatement, le clouant sur le dos.

Elle défendit son frère, mais il ne pouvait concevoir qu'une personne qu'elle avait eue en si grande estime lui rende par un coup, bien qu'il se savait lui aussi en proie à ce genre de colère. Il fut triste pour elle d'entendre que sa famille la reniait. Encore une fois, elle lui expliqua à qu'elle point un affrontement entre eux lui serait pénible, mais pourtant. Il ne s'acharnerait pas sur lui spécialement, mais si jamais il devait venir à le rencontrer et à appliquer ses obligations de traqueur, il le ferait, il ne pourrait faire cette exception. Le tout ce fini sur le fait qu'il tentait trop de la protéger et des problèmes qu'il pourrait avoir avec ses coéquipiers.

Il resta coucher, perdu dans ses pensées, il ne savait pas quoi lui dire, comment la réconforter, lui non plus ne savait quoi faire et comment. Il serra tendrement la main de Kaza, les yeux aux plafonds. Malgré toute l'ardeur à laquelle il s'appliquait à chercher, aucune solution ne lui venait, rien qui pourrait être vrai et faire du bien à son amante. Il tourna un peu la tête et ouvrit la bouche, sans émettre aucun son, puis soupira un peu, que dire?

" Je vais m'organiser pour ce qui concerne ton frère, je te promet de faire de mon mieux et d'essayer tout ce qui peut être fait dans la mesure du possible. Je ne compte pas mourir et je ne veux pas t'enlever une personne que tu aimes, j'espère pouvoir faire les bons choix pour que cela se passe bien.

Pour les représailles de notre rencontre, cela ne te concerne pas, tu as assez de ta vie à gérer, si jamais il y aurait de trop grands problèmes à ma venu, je t'aurais fait parvenir une lettre pour te le dire. Nous sommes indépendant, je n'ai de comptes à rendre à personne, je dois seulement faire ce que mes responsabilités m’imposent, si nos rencontres n'y nuisent pas, alors il n'y a aucun problème.

Je ne sais pas si c'est cela que tu voulais savoir de moi, mais je suis aussi dans l'impasse et je ne sais pas quoi faire. Comme tu le sais, je n'ai pas beaucoup de temps pour avoir de regret, c'est pourquoi je tient tant à ce que tu sois heureuse, car moi je sais que je ressent les côté négatif moindrement par le dynamisme de ma vie. Si jamais tu voulais malgré tout ce que tu m'as dit, que je te rejoigne et que nous trouvions un endroit paisible, enfin ... je sais déjà ce que tu en penses, laisse. Je t'aime et cela ne changera pas, quoi qu'il advienne, et j'aimerais pouvoir te promettre que cet amour seul peut tout régler, mais je ne sais quoi te dire. "

Oui en effet, dans la situation actuelle, quoi dire de plus ? Vraiment rien qui pouvait être important. Ils étaient tout les deux, là, chacun dans leurs pensées, séparés une nouvelle fois par un vide immense alors qu'ils étaient pourtant côte à côte... Leur situation n'inspirait aucun commentaire, et aucun d'eux ne s'y risqua d'ailleurs, c'était peut être mieux ainsi.

Kazahana se contenta de se rallonger à côté de son amant, sur le dos contemplant à son tour le plafond, gardant dans sa main posé sur son ventre celle d'Arbagon. Pourquoi la situation ne pouvait-elle pas être plus simple entre eux ? Se dérouler normalement comme pour les autres couples, c'étaient de très bonnes questions. Ma fois, sans ces moments si troublés et si sombres, ils ne ce seraient aussi jamais rencontré, c'était peut être un genre de contrepartie du destin...

La jeune femme n'osait entrevoir que le moment d'une nouvelle séparation se rapprochait de plus en plus. Allait-elle pouvoir le laisser partir comme les deux fois précédente ? Le doute se faisait de plus en plus grand en elle, en aurait-elle simplement la force. Elle imaginait qu'Arbagon se posait le même genre de questions. Malgrè tout cela ne changeait rien, même si dans l'optique où elle ne puisse le laisser partir, il le faudrait quand même. Ensemble ils seraient plus facilement repérable et en plus grand danger. Un démon, sans en plus parler d'un traqueur et une vampire faisant route ensemble serait vraiment trop flagrant.

Laissant le plafond du regard elle tourna lègèrement la tête vers son amant, toujours sans un mot...

Il prit une grande respiration et tenta de rester calme. Il savait que le moment fatidique n'était plus très loin, mais il ne voulait pas. Il se sentait si bien avec elle, chacun s'abandonnant mutuellement à l'autre, corps et âme. Il resta un moment, parcourant le ventre de Kazahana avec sa main pour se détendre. Il finit par sentir son regard qui était sur lui, comment réagir dans ce moment? Il tourna la tête et embrassa son amante avec tout son amour, avant de se séparer d'elle à regret. Il se retint de parler, c'était déjà assez difficile, il s'assit, puis sortit du lit.

Il enfila ses sous-vêtements, puis ses vêtements, sans même se retourner. Il se dirigea vers l'endroit où était déposer ses armes, le poignard et un couteau disparurent dans sa tunique. L'autre tournoya un moment dans sa main droite, avant que le plat de la lame vienne se colle sur son avant bras. Il alla d'un pas hésitant vers la porte, il aurait aimé voir son visage une dernière fois, la prendre dans ses bras, mais il savait qu'il ne pouvait pas. Il se figea, ouvrant la bouche, sans dire la moindre parole. Il ferma les yeux et remit son capuchon, sortant dehors sous la pluie, la même pluie qui glaçait son coeur, les gouttes qui tombaient sur son visage se mélangeait à celle qui tombait de ses yeux.

* Elle peut me rejoindre, elle connaît la cachette, elle pourra se débrouiller. C’est pas le temps d’être faible, aller on y va, trouvons un petit vampire pour s’amuser. Il doit bien y avoir un petit salopard d’un clan quelconque. *

Il repartit, invisible comme une ombre dans l’obscurité du ciel, qui faisait tomber la pluie de plus en plus fortement.

C'étaient des moments affreux, comment pouvaient-ils rester là, sans rien dire de plus, retenant chacun ce qu'ils pensaient pour ne pas rajoutter à la peine de l'autre... Tout était silencieux et maintenant presque bien rodé.

Arbagon la laissait là pour repartir sans se retourner. Quand il se leva du lit, Kazahana sentit presque son coeur se déchirer, mais ses mains ne firent pourtant rien pour le retenir. Toujours allongée sur le dos, elle n'en bougea pas moins. Cela allait peut être, paraitre plus simple si aucun d'eux ne faisait dramatiser un peu plus la situation. Il se revétit, remballa tout son attirail et se dirigea vers la porte. Pourtant cette fois dans ses pas, la jeune femme crue perçevoir une lègère hésitation qui fut vite laissé de côté mais une hésitation quand même. La porte s'ouvrit et celui-ci s'y engouffra.

Elle était de nouveau seule, dans un endroit ou elle n'aurait pas vraiement dû se trouver. Se sentant un peu comme habité d'un grand vide, elle se leva à son tour pour se rhabiller, remettant la couverture correctement sur l'autre lit et refaisant celui où il venait de ce passer tant de chose. Elle attrapa presque à contre coeur ses armes pour les remettre à sa taille. Doucement elle observa par la petite fenêtre les environs, pour sortir à son tour, en jettant un dernier coup d'oeil là ou son amant avait été allongé il y a si peu du temps... Il ne fallait pas non plus qu'elle s'éternise ici et referma donc la porte, mettant une nouvelle fois fin à des moments presque idyliques pour replonger dans une monstruosité permanente. La pluie se faisait batante, donnant à tout ce qui l'entourait une mine encore plus terne et triste qu'a l'ordinaire. Un point positif, les rues ne groullaient pas de monde et la les membres de la Lune Rouge devaient être à l'abris dans un coin au sec, laissant aux deux amants maitenant séparé, un replie un peu moins perilleux.

» Un refuge, la Lune Rouge et deux adversaires... [Arbagon]