Un appartement des Camarilla

Sa réponse n'était pas des plus satisfaisante mais elle était ce qu'il pouvait y avoir de mieux dans leurs situations. Il était prévenu et elle ferait du mieux qu'elle pourrait pour que son frère ne le croise pas non plus. C'était agréable aussi, qu'il se préocupe d'elle et des répercussions qu'elle allait subir de la part de sa famille.

"T'en fait pas, ma famille ne me fera aucun mal, même si j'avouais que c'était moi qui avait mis mon frère dans cet état, ce qu'il ne croirait pas d'ailleur, mais au pire cela ne sera qu'un mauvais moment à passer. Et pour ce qui est du territoire des démons, j'y suis allée deux fois, un endroit ou même moi, la tête brulée je ne retournerais pas juste pour m'amuser et surtout pas seule. Je te le dirais au cas où, mais ce n'est pas dans mes projets je tiens encore un semblant à ma vie."

Aprés les plaisirs le dur retour à la réalité, les sujets qu'ils étaient entrain d'aborder n'étaient pas des plus plaisant. Mais ils passaient mieux que d'autres fois, ils étaient dans les bras l'un de l'autre. Kaza avait juste une question qui lui trottait dans la tête :

"Question, tu n'es pas obligé d'y répondre si ce que tu dois me dire est classé secret dans ton ordre : tu n'as pas vraiment la côte avec ma famille et comment ton ordre va le prendre pour nous deux ? Je suis pas persuadée qu'un traqueur puisse avoir une escapade romantique avec qui plus est une vampire familié à la Lune Rouge ? Je me trompe, autant jouer cartes sur table, tu sais ce qui t'attend de mon côté et j'aimerais savoir si j'ai à surveiller mes arrières ?"

Elle espérait pas, des ennuies en plus ne l'arrangerais pas beaucoup, ceux qui se préparaient chez elle lui suffisant assez pour l'instant. Tant pis sinon, elle savait à quoi elle se risquait en s'embarquant avec lui dans une telle aventure. Kazahana se sentait pourtant vraiment appaisé là dans ses bras...

La question était compréhensive, même prévisible, mais il ne l'avait pas vu venir. Il l'a regarda, lui même avait encore des doutes de ce côté, mais il en savait assez grâce et livres qui parlait des anciens traqueurs, dont certains qui étaient devenus des pseudos légendes pour les nouveaux. Il ne voulait pas la laisser dans l'incertitude, alors il lui dirait, peut importe s'il en avait le droit ou pas.

" Pour ce qui est de l'escapade romantique, en tant que tel, cela n'est pas réellement un problème, je ne serai pas le premier, mais ce n'est pas fréquent non plus. Je dois seulement continuer à exercer mes obligations et mes responsabilités correctement, comme j'ai décidé de continuer.

Le fait que ta famille soit plus ou moins en relation avec ce clan n'est pas non plus important, car sinon les traqueurs ne pourraient voir presque personne. Tant que toi tu n'y entre pas, tout sera parfait, mais si jamais un jour tu les rejoignait, alors je serais confronter à faire un choix, abandonner les traqueurs, mais la lune rouge ne voudrait pas de moi et continuerais à vouloir ma mort, ou bien ... "

Il ne désirait pas vraiment finir sa phrase, il savait de toute façon qu'elle ne basculerait pas dans leurs rangs. Du moins, l'espérait-il.

" Comme je t'ai expliqué, les familles des membres des clans ne sont pas un problème pour nous. La seule chose que nous voulons, c'est que c'est massacres stoppent, alors nous empêchons leurs suivants de continuer leurs meurtres.

Seulement, sache que si jamais les deux autres qui traque le clan avec moi se trouvait devant un des membres de ta famille qui a eu une implication dans le clan, je ne m’interposerais pas. Et j'irais les aider si jamais il me demandait de l'aide. C'est la seule chose qui préoccupe l'ordre, nous devons gérer cela, car si jamais je venais à faire défaut à l'ordre, on me bannirait. "

C'était une des raisons qui limitait les traqueurs à ce genre de relation, ça et le fait que peut voulait d'eux. Il se souvenait entre autre d'un traqueur très respecter et honorer, quelques années avant qu'il ne soit recruter, qui avait du quitter l'ordre, après avoir tuer une de ses coéquipières en protégeant le père de son amante. Mais lui ne ferait pas sa, il ferait son travail et c'était ce qui risquait de causer leur problème. Il en était déçu et triste, mais que pouvait-il faire d'autre?

Il ne se souvenait plus s'il lui avait parlé de sa famille, probablement, mais il préféra le répéter, car cela serait très court.

" Pour se qui est de ma famille, il n'y a pas d'inquiétudes à avoir, car mes parents sont déjà mort et je n'ai n'y frère, n'y soeur. Tout ira bien si tu ne rejoins pas la lune rouge et que tu ne fais pas de travail pour eux. "

Il avait été franc avec elle, ne lui cachant pas que les situations futures pourraient être sanglantes et que ce n'était pas parce qu'il était avec elle que cela changerait quelque chose. Logique et elle le comprenait préférant juste pour le moment ne pas à avoir à y penser. Voilà, une conséquence plutôt négative qui découlait de leurs choix, à assumer maintenant :

"Bien ,c'est clair comme ça, mais j'espère juste que ces situations n'auront pas à ce présenter. Je préfère fermer les yeux pour le moment. Excuse moi d'avoir dû te faire me rapeller ces choses plutôt source de conflit dans un 'couple'..."

Lui dit elle d'un air hésitant et quelque peu génée :

"Enfin gardon ça pour plus tard si ça doit se produire. Je voudrais pas que quelques mots ne gâche tout ce qui vient de ce passer. On change pas quelqu'un et je veux pas que tu changes, sinon tu serais plus le même démon qui as réussit à me faire flancher..."

Continua-t-elle avec un petit sourire charmeur. Mais c'était vrai, sa nature même de démon froid, visiblement insensible, c'était ça qui l'avait attiré et pas un banal coeur d'ange blanc comme neige n'ayant rien à se repprocher.

Les moments de mises aux points avaient l'air d'avoir était dirigé par les deux amants, kaz insinua doucement une autre petite question pour satisfaire à sa curiosité :

"Où est ce que tu vas aller maintenant, si tu le sais et si tu peux me le dire cela va encore de soit."

Il fut un peu étonner d'entendre le mot couple, mais il était ravi qu'elle voit la situation ainsi, car c'était ce qu'il avait espéré. Quand à garder cela pour plus tard, il était tout à fait d'accord, mais cela avait été nécessaire que tout soit clair entre eux, car il serait plus facile à faire face si jamais la circonstance ce présentait.

Puis, elle lui demanda de ne pas changer, il l'a regarda le regard remplie de surprise, il s'attendait à tout sauf sa. Il se souvenait qu'au début, la situation avait bien faillit se diriger dans une toute autre direction, mais si elle l'aimait ainsi ... et en plus, il ne changerait probablement pas, même en essayant.

Elle aussi avait quelque chose de particulier, le fait qu'elle est réagit avec autant de rapidité et de sang froid dans la précédente bataille et surtout, le fait qu'elle est osée le défier, avec sa propre épée. Son côté têtu avait aussi été intéressant pour lui, il aimait les personnes qui avait des idées et ne se laissait pas influencer, qui savait défendre leur point de vu.

Avant même qu'il puisse parler, elle lui demanda sa prochaine destination, il partirait probablement partout et nulle part, mais avant il avait quelques petits trucs à régler.

" Je vais commencer par trouver un hôpital qui à un médecin en relation avec l'ordre, puis après, je vais me terrer quelque part pour reprendre un peu contact avec mes deux coéquipiers. Ensuite, je devrais attendre qu'une de mes ... cibles désignées ... se montre le bout du nez. "

Il avait essayé de changer de mot, il se doutait que 'proie' lui était un peu désagréable, car ce n'était pas un concept très attirant. Il devrait aussi faire attention à ce qu'on ne lui tombe pas dessus, avec son épaule il serait trop vulnérable.

" En attendant, je vais me promener et aidez ceux qui en ont de besoin. "

En gros, il ferait son boulot, sans se préoccuper des divers clans et défendrait ceux qui étaient attaqué injustement et sans honneur. Il tenterait de survivre jusqu'à leur prochaine rencontre et avec cela, il serait assez occupé.

" Toi aussi ne change pas, mais maintenant que tu as réussis à m’impressionner, n’utilise plus jamais une de mes armes pour me menacer, sinon ... "

Il y avait un certain ton rieur. Maintenant il en riait, mais il savait que si on venait à le savoir parmi ceux qui le côtoyaient, ils jetteraient leur dévolu sur lui. De plus, sur le moment, cela avait un peu ébranlé sa fierté, mais rien de grave, maintenant il était bien face à cela.

Elle se releva s'asseyant sur le lit entouré du drap, Kaza lui sourit en se mordillant la lèvre inférieur sur ses derniers mots :

"Ne t'en fait pas, je n'irais pas crier sur tous les toits qu'un traqueur était au sol et que je l'ai menaçé avec une de ses propres lames. De toutes façon je les trouves trop lourdes et je n'aurais jamais pu me battre avec si tu avais décidé de riposter. La prochaine fois je promet d'être à la hauteur en n'oubliant pas les miennes. Et puis je me doute bien qu'une petite erreur comme celle-ci ne dorerait pas ton image..."

La jeune femme passa ses mains sur les reins d'Arbagon remontant tout doucement le long de ses côtes pour finir par se pencher pour poser à nouveau un baiser sur ses lèvres avant de se rassoire. Elle reprit un air un peu plus sérieu avant de continuer. Elle était assise là, devant lui appuyé sur son bras droit tenant les draps autour de sa poitrine de sa main gauche.

"Un vrai super héro à la rescousse des plus démunis, tu mériterais presque un titre pour tant de dévotion. J'espère que ça ira pour ton épaule mais tu ne vas pas échapper aux points de sutures à mon avis vu la profondeur de la plaie. Sinon quand ça ira mieux, quand tu auras retrouvé ta forme, tes occupations et tes contacts et que tu sera toujours en chair et en os tu me feras signe..."

Ces paroles lui étaient presque venue spontanément, elle ne voulait rien presser et surtout pas que leur relation devienne une prise de tête. Ils se reverraient quand ce serait le bon moment, elle n'avait pas besoin d'être accroché à lui et de lui demander de la revoir dans les plus bref délais. Tout devait reprendre leur place, et leur retrouvaille n'en serait que plus agréable.

Il savait bien qu'elle ne dirait rien, mais quand même. Il était satisfait de la promesse et il s'en souviendrait. Les mains de son amante continuait leur délicieuse caresse, malgré qu'il parle des sujets plus ou moins amusants, mais cela le rendait d'autant plus heureux.

Il eu un frisson à la penser des points de sutures, cela voudrait dire qu'il serait un moment dans l'incapacité de continuer. Elle lui laissait donc le temps de replonger dans sa vie et son monde avant de revenir, il n'aurait pu demander mieux. Il espéra toute fois pouvoir la revoir assez rapidement, car plus il attendait, plus les risques augmentaient, mais plus leur retrouvaille serait magique.

" Bien sûre ... "

Il s'assit, puis l'embrassa, ne voulant pas la quitter immédiatement. Il passa ses mains autours de sa fine taille, laissant tomber les couvertures pour la serrer contre lui. Puis, il s'arrêta et se sépara d'elle à regret. Il se rhabilla, enfilant chaque vêtement qu'il avait été si heureux d'enlever plus tôt. Quand il eu fini, il se retourna vers elle, mais détourna les yeux aussitôt, car il devait bien finir par partir.

" Tu vas me manquer. "

Puis il fit apparaître ses ailes, sortant de la pièce. Rendu dans le salon, il prit son portable, le rangea dans son sac, ouvrit la fenêtre et sauta dans le vide, pour s'envoler. Il se posa un peu plus loin, trouva un hôpital à proximité dans la liste offerte et s'y rendit, reprenant désormais sa carapace de traqueur.

Les derniers instants qu'ils passèrent ensemble furent tout aussi délicieux que les précédent. Il l'a prit dans ses bras pour un dernier baiser, leurs corps une dernière fois l'un contre l'autre avant de qu'il ne se revetisse. Elle ne bougea pas, se contentant juste de se réenrouler dans les draps pour ne pas prendre froid. Il fallait bien qu'ils se séparent à un moment ou un autre.

Il sortit de la chambre murmurant un 'tu vas me manquer' d'un air sincère mais reprenant déjà les traits du traqueurs qu'il était. La jeune femme entendit la fenêtre souvrir sentant un lèger courant d'air parcourir la chambre. Elle se laissa tomber sur le lit, réveuse de ce qui venait de ce passer. Pendant de nombreuses minutes elle repensa à ces doux moments, laissant ainsi du temps entre son départ et le sien pour plus de sécurité.

Kazahana se releva et se réhabilla à son tour, laissant l'endroit en l'état, de toute façon personne ne reviendrait ici à part elle peut être dans quelques jours, l'idée de s'installer ici trottant toujours dans sa tête. Il fallait juste l'approbation de ses parents. Elle sortit de la chambre ses bottes à la main pour finalement aller les mettre dans le salon. Elle claqua la fenêtre par laquelle il s'en était allé, jettant par la même occasion un coup d'oeil, juste au cas où et eteignit les lumières, referma la porte derrière elle. Elle sortir de l'immeuble faisant tout de même attention à ce qui l'entourait, juste par précaution, pour retourner vers la deumeure de ses parents, déjà impatiente de leur future entrevue. Kaza reprit pourant ses esprits, il allait maintenant falloir qu'elle explique ces évènements : l'état de son frére et sa disparition. Comment allait-elle tourner les choses, ce qu'elle savait c'est qu'elle allait dire la vérité à propos de son frère et meubler la situation avec Arbagon.

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